Friday, February 15, 2013

FEMEN, la haine en liberté et approuvée par le pouvoir


La polémique enfle. Après leur interpellation, elles ont été relâchées dans la foulée, sans garde à vue alors que les faits sont punissables.

Après avoir créé la polémique sur le fond de leur action, en entrant dénudées dans la nef de Notre-Dame de Paris, c'est aujourd'hui sur la forme de leur interpellation que se font jour de nombreuses réactions.

Une fois évacuées par le service d'ordre de la cathédrale, les huit activistesFemen -une Ukrainienne et sept Françaises- ont été conduites par les forces de police «au central 4» (commissariat du IVème arrondissement, NDLR), «simplement pour la forme», confirme une source de la Préfecture de police de Paris, pour «vérifier leurs papiers d'identité» et «elles ont été relâchées dans la foulée, sans garde à vue».

Les faits sont pourtant tous des délits punissables par la loi, tant du point de vue civil que pénal. «Exhibition sexuelle dans un lieu accessible au public» (article 222-32 du code pénal), «atteinte à l'affectation cultuelle» et «atteinte à la liberté d'exercice du culte» (loi de 1905), «injure commise envers (…) une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée» (article 33 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse), «coups et blessures», «destruction ou profanation d'objet sacrés»…

«Et avec tout ça, on juge seulement bon de vérifier leurs papiers? On ne les prie pas de s'expliquer?, s'étonne Me Laurent Delvolvé, avocat de l'archevêché de Paris qui a porté plainte. Au regard de la gravité des faits et du lieu dans lequel ils ont été commis, on peut s'interroger sur le traitement policier de cette affaire… À situations égales, on a vu des traitements bien différents».

Le manque d'entrain pour les interpeller était flagrant

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