Tuesday, September 17, 2013

Allemagne, pourquoi tant de haine ?

Tel est pris qui croyait prendre... Les responsables du quotidien berlinois Die Tageszeitung ont cru avoir une "brillante" idée en demandant au vice-chancelier fédéral Philipp Rösler de répondre à une longue interview autour d'un seul et unique thème : la haine. Le ministre de l'Économie semblait être l'homme parfait pour s'exprimer sur ce sujet. Âgé de tout juste 40 ans, le président du parti libéral (FDP), qui a été adopté à tout juste quelques mois par un couple d'Allemands après avoir perdu ses parents vietnamiens, a dû essuyer pendant toute sa jeunesse des remarques déplacées et des blagues de mauvais goût de ses "camarades" d'école. Le politicien a donc accepté de répondre candidement aux questions de deux journalistes. L'entretien organisé le 20 août s'était apparemment bien passé. Mais quand le journal de gauche, qui est connu pour ses éditoriaux tranchés, a envoyé au service de presse du FDP la retranscription écrite de la conversation avec le ministre, les responsables de la communication ont refusé sa parution. Furieuse, la rédactrice en chef du quotidien surnommé TAZ, Ines Pohl, a tenté de contourner cet embargo en publiant les questions posées par ses rédacteurs sans les réponses du leader libéral. Ce "coup" journaliste était supposé condamner la censure que doivent accepter les médias allemands et le pouvoir démesuré des porte-parole et des attachés de presse dans la sphère politique. Mais le journal a été pris à son propre piège...

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