Le président russe vient en effet de faire échouer l’agenda géopolitique de l’Occident américano-centré visant à détruire la Syrie d’Assad.

Alors que l’assaut intérieur a visiblement échoué à renverser le pouvoir (ne permettant que la destruction du pays depuis près de trois ans), la coalition des puissances hostiles au régime syrien (que l’on peut qualifier d’axe Washington/Londres/Paris/Ankara/Doha/Riyad) se préparait à un assaut extérieur via des bombardements. Officiellement, il s’agissait de « punir » Bachar al-Assad mais officieusement, de procéder à des frappes afin d’affaiblir les capacités militaires du pays et d’accélérer la défaite du régime syrien.

Dans de nombreux pays occidentaux en effet, les lobbies anti-Assad ont visiblement pris en otage les élites politiques, comme c’est par exemple le cas en France d’après l’analyste Elie martin. Si la proposition russe a donc contribué à sauver la paix et la stabilité dans la région, elle l’a fait au prix de mettre devant ses contradictions un Occident qui s’est finalement piégé tout seul en mettant volontairement en péril le droit international et donc sa légitimité.

Pourquoi?...............